Actualités
Ghislène Fonlladosa
reçoit la médaille d'honneur du XVe
le 8 mars 2023

Lors de la conférence animée par Ghislène Fonllada et organisée par ACE15 et la Mairie du XVe sur les femmes qui ont marqué le XVe, Philippe Goujon, Maire du XVe, a remis à Ghislène la médaille d'honneur du XVe pour la remercier de son engagement depuis de nombreuses années dans la vie culturelle de l'arrondissement.



Le Théo Théâtre, partenaire d'ACE15, met à l'affiche
"Versailles et le jeu de dame"
tous les samedis de mars et d'avril 2023
et le vendredi 28 avril à 21h
Deux âmes fortes, deux beaux personnages, du grand théâtre qu’est la cour de Versailles !
L’une est née princesse, l’autre a vu le jour dans une prison de Niort. L’une est la belle sœur du roi, l’autre son épouse secrète et morganatique mais Louis XIV se meurt. A l’heure du glas, du ballet incessant des médecins imbéciles et impuissants, les règles du jeu changent la chance tourne. Mme de Maintenon et la princesse Palatine, sont les deux reines de cet échiquier. Ultime joute, entre rancunes et jalousies, nostalgie et confidences de femmes. Le roi toujours au cœur de leurs pensées.

Louis XIV se meurt.
Qui de la Maintenon ou de la Palatine emportera ce duel verbal entre enjeux politique et amoureux ?
C'est dans son atelier-logement, situé au rez-de-chaussée, dans une rue du XVe arrondissement, que Serge Seroff (nouveau bénévole d'ACE15) rencontre pour un entretien
Stéphanie Guglielmetti (1er Prix du 34e Salon des Peintres et Sculpteurs du XVe)
et nous permet ainsi de découvrir cette artiste.


Stéphanie Guglielmetti travaille dans cet atelier depuis trois ans, auparavant, elle était dans les ateliers sous les voûtes des voies SNCF dans la commune d'Issy-les-Moulineaux.
Elle réalise des sculptures, qu'elle installe dans les espaces de travail ou les espaces d'accueil de grandes sociétés telles que Neoen, Breitling, Vinci Immobilier, Lamotte Immobilier, Interconstruction & Nexity...
Actuellement, elle prépare une sculpture intitulée « Thaumaston » (en référence à la poétique de la surprise), de 130x160cm, constituée de près de 10 000 aiguilles de montres suspendues à 100 fils de nylon, pour une exposition en hommage à Picasso à Barbizon.
Comment êtes vous arrivée à la sculpture ?
Je suis graphiste de formation et j'ai travaillé en indépendante pour des maisons d'horlogerie ; réalisation de supports publicitaires, cartes de vœux, etc.
Comme la sculpture, le graphisme traite du rapport à l'espace, à la composition, des rapports entre les pleins et les vides. Mais la sculpture offre plus de liberté que le graphisme.
Comment travaillez-vous ?
Je travaille directement avec des composants d'horlogerie, ce qui implique de la minutie et de la précision.
Tout est suspendu, non contraint et à la merci du vent.
En premier temps, je récupère des composants d'horlogerie des usines, dans des brocantes, grâce à un réseau de contacts horlogers.
L'idée de récupération est importante.
Les éléments que j'utilise sont les fruits d'un savoir-faire, témoins de l'évolution de notre société.
En horlogerie, on est toujours dans une période de transition. C'est toujours une course à la maîtrise de la précision, à la puissance et à l'efficacité.
J'utilise des rouages, des ressorts, des aiguilles des calibres des cadrans, tous composants du mouvement horloger.

Qu'en est-il de l'œuvre exposée à la mairie cette année ?
L'œuvre exposée au Salon des Peintres et Sculpteurs du XVe s'intitule : « Carnets de voyages -n°2 ».
Elle se veut une recherche d'écriture calligraphique.
Il s'agit d'utiliser uniquement des aiguilles et des cadrans de montres, suspendus avec des fils de nylon.
Il y a aussi l'effet de l'ombre sur le fond de la sculpture qui entre en jeu, ainsi que l'idée du mouvement cinétique.
De quoi traite votre travail ?
D'une façon générale, mes sculptures invitent à la réflexion et posent un nouveau regard sur notre rapport au temps.
Le temps, le mouvement, l'espace, la lumière et la transmission sont des thèmes essentiels à ma démarche artistique.
Sculpteure, je travaille le mobile de façon spécifique avec des matières premières que sont l'espace, l'ombre, la lumière et les extractions de matières de leur cadre habituel.
La montre, l'horloge sont des pièces du langage universel qui peuvent susciter des pensées, ranimer la mémoire et des anecdotes familiales.
Carnets de voyages -n°2



ACE15 partenaire
du salon du livre enfant ancien et moderne
samedi 11 et dimanche 12 décembre 2022

Ce salon accueillera des librairies spécialisées en livres pour enfants anciens et modernes, BD jeunesse, enfantina et illustrés modernes.
Il se tiendra sous la Halle aux chevaux - René Froment - 104 rue Brancion - Paris XVe.
ACE15, partenaire de cet événement, attend tous les enfants sur son stand de 15h à 18h pour des animations ludiques
(fabrication de masques, de marque-pages ou, pour les grands, de BD).
Un chocolat chaud sera offert aux participants
Venez nombreux vous amuser !
La baguette de pain française
reconnue au patrimoine mondial par l'UNESCO

Ghislène Fonlladosa profite de cette occasion pour nous parler d'une photo célèbre et d'un prix qui lient le XVe arrondissement à la baguette de pain.
(*) Sénatrice de Paris et fondatrice du Club de la Table Française, Catherine Dumas présidait le comité de soutien parlementaire pour ce classement. C’est le deuxième dossier de candidature UNESCO qu’elle accompagne avec succès jusqu’au classement, après le "Repas gastronomique des Français" en 2009.

Depuis le 23 novembre 2022, grâce à Catherine Dumas (*), la baguette de pain française ou plus précisément "les savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette de pain" sont inscrits par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

© Ministère de la Culture – médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, dist. RMN –
Grand Palais / Willy Ronis - © RMN – gestion droit d’auteur Willy Ronis
La célébrissime photo d'un petit Parisien courant avec une baguette de pain prise par Willy Ronis (*) en 1952
Un extrait du livre de Willy Ronis "Ce jour-là" nous indique qu'il a pris cette photo dans le XVe arrondissement, rue Péclet :
« … J’ai pu aussi retrouver le nom de la rue où j’avais fait cette photo : la rue Péclet. Je suis retourné pour voir si j’allais retrouver la porte, si j’allais me souvenir. La maison n’avait pas été ravalée, c’était exactement le même décor, et j’ai eu la preuve que c’était bien là parce que sur le cliché complet il y avait en bas de ce mur un regard pour le gaz, comme une petite boîte en fonte, qui était resté à la même
place. Le regard n’avait pas bougé pendant toutes ces années ! Mais le petit garçon, lui, ne s’est jamais manifesté ».
Un extrait de Télérama nous décrit ainsi cette photo :
« Cette photographie d’un petit Parisien, prise en 1952, est l’un de ses clichés les plus célèbres. On y aperçoit un petit garçon courant allègrement sur un trottoir ensoleillé, une longue baguette de pain sous le bras. Celle-ci constitue l’élément majeur de la composition, structurée par les lignes architecturales qui l’entourent. L’enfant, suspendu dans les airs, semble sauter par-dessus son ombre, dont la forme et la position indiquent que le soleil est au zénith et qu’il est midi. Tout sourire, l’enfant se précipite vers un avenir heureux. ».
(*) Willy RONIS, né en 1910 et mort en 2009 à Paris, est un photographe français, lauréat du Grand Prix national de la photographie en 1979 et du prix Nadar en 1981.
Il est l’un des représentants les plus importants de la photographie humaniste française avec
Édouard Boubat, Jean-Philippe Charbonnier, Robert Doisneau, Izis et Sabine Weiss. Il définit l'école humaniste comme « le regard du photographe qui aime l'être humain ».
NB : Le XVe accueille, rue Quinault à 2 pas de la rue Péclet, le lycée BRASSAI, lycée professionnel régional de la photo et des métiers de l’image. BRASSAI un autre très grand nom de la photographie.
Le Grand prix 2022 de la ville de Paris de la baguette de tradition française a été décerné à un boulanger du XVe

En mai 2022, pour son 29e anniversaire, le grand prix de la baguette de tradition française de la ville de Paris met le XVe à l'honneur en décernant ce prix à Damien DEDUN, artisan boulanger-pâtissier dont la boulangerie "Frédéric Comyn" est située 88 rue Cambronne dans le XVe arrondissement.
© Photo -Ville de Paris
Pour en savoir plus sur l'histoire de la baguette de pain française, cliquez
Souriez avec Olivier Ménégol
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Il y a deux événements en cette fin d'année : la sortie du merveilleux livre d'Olivier Ménégol "les moments chauds de l'année 2022" et la coupe du monde de football au pays de la climatisation. Il est certes audacieux de lier lecture et football, mais comme dirait Karim Benzema : « j’ai du temps pour lire en ce moment ».
Les moments chauds de l’année, ce sont plus de 60 dessins pour toute la famille sur l’actualité de notre beau pays et parfois chez nos voisins, pour se détendre et rigoler j’espère en cette période un peu tendue.


Olivier Ménégol, dessinateur, habite le XVe.
Il a réalisé le visuel des Journées Brassens et de la chanson française en 2020.
Il publie la saison 11 des "Moments chauds de l'année 2022", un recueil de 60 dessins humoristiques d'actualité parus sur le figaro.fr et à la télévision.
Une joyeuse façon de terminer l'année.
Et enfin, une bonne idée de cadeau de Noël utile !
Pour commander ce livre, cliquez sur le bouton ci-dessous
Inauguration de la Halle aux chevaux - René Froment
vendredi 4 novembre 2022


En hommage à René Froment, Laurence Patrice (Adjointe à la maire de Paris en charge de la mémoire et du monde combattant), Philippe Goujon (Maire du XVe arrondissement) et Anne-Marie Chaintreau (sa compagne) ont inauguré le 4 novembre 2022 la Halle aux chevaux - René Froment en présence de Frédéric Jacquot (Adjoint au maire du XVe à la culture).
Fondateur, en 1957, avec sa femme Dominique, de la grande librairie "La Lettre ouverte" au 213 rue de la Convention, du Marché du livre ancien et d’occasion sous la Halle aux chevaux en 1987, créateur des Journées Georges Brassens, du prix littéraire Georges Brassens, fondateur en 2005 avec Guy Coudert de l’association ACE15, dont il fut le premier président jusqu'en 2013, René Froment était une figure majeure de la vie culturelle du XVe arrondissement de Paris où il vécut depuis les années 50. Il est décédé en janvier 2020.
Toute sa vie il a exploré l’univers du livre, il a approché de
près le monde de l’édition et il a œuvré à la diffusion et à la distribution de milliers de livres, comme vous le lirez dans les trois discours prononcés par Laurence Patrice, Philippe Goujon et Anne-Marie Chainteau au cours de cette émouvante cérémonie.

René Froment au parc Brassens

René Froment et Guy Coudert lors des Journées Brassens de 2008

Annie Le Saux, René Froment et Anne-Marie Chaintreau lors de la remise des prix de la Dictée Brassens-Le Robert en 2005
Joie et bonne humeur partagées
pour les Journées Brassens 2022
6 000 personnes ont participé aux Journées Brassens et de la chanson française les 8 et 9 octobre dernier sous un soleil radieux.
Le parc a résonné tout le week-end au son des chansons de Brassens interprétées par des chorales et artistes de toutes générations, sous les chaleureux applaudissements du public.
Amitié, bonheur de partager et bonne humeur se lisaient sur tous les visages.
ACE15 remercie Juliette, marraine de ces Journées, pour sa chaleureuse présence, Frank Margerin pour son illustration, les Associations Auprès de son arbre et Initiatives Chansons pour le magnifique plateau d'artistes qu'elles ont composé, toutes les chorales et les talentueux artistes, l'animateur, Didier Dicale, ses généreux partenaires qui lui ont permis de monter ce spectacle gratuit et tous les bénévoles qui se sont donnés corps et âme pour organiser cet événement.

JULIETTE
Marraine des 35e Journées Brassens
et de la chanson française

JULIETTE sera présente au Parc Brassens samedi 8 et dimanche 9 octobre prochains. Elle passera sur scène à 15h15.
Juliette: "(...) Et puis Brassens, qui avec Victor Hugo, reste quand même le patron..."
Autrice-compositrice-interprète, Juliette Noureddine est une amoureuse des mots, drôle, réaliste et poétique, engagée et sentimentale. Conteuse décomplexée hors-norme, cette héritière de Georges Brassens et de Boby Lapointe tient sa fibre artistique de sa famille. A l'exemple de son père, Jacques Noureddine, saxophoniste, amateur de jazz et de musique latine. A Pierre Chassagnieux, lors de la première partie de l'émission A voix nue diffusée sur France Culture en octobre 2018, Juliette cite Carlos Gardel et Amália Rodrigues comme étant les premiers artistes qu'elle a écoutés. On peut également ajouter Fairuz, que ses parents appréciaient beaucoup, ainsi que l'artiste égyptienne Oum Kalthoum à laquelle elle rend hommage dans son ouvrage autobiographique Juliette: Mensonges et autres confidences (2005). Côté francophone, deux noms viennent en tête: Jacques Brel et Léo Ferré. Mais bien d'autres complètent une très longue liste, à l'instar de Damia et de Catherine Sauvage dont Juliette a été marquée, très jeune, par l'écoute d'un des super 45T réunissant des interprétations de chansons de Ferré.
La Dictée Brassens - Le Robert
a eu lieu samedi 1er octobre


Une centaine de participants, venant de toute la France et même de Belgique, ont planché ce matin du samedi 1er octobre sur la Dictée Brassens - Le Robert rédigée par Julien Soulié.
En honneur à La Fontaine, cette dictée était rédigée comme une fable en alexandrins.
Les prix seront remis aux lauréats dimanche 9 octobre 2022 à 15h30 sous le kiosque du parc Brassens lors des Journées Brassens.
Les correcteurs travaillent actuellement à corriger toutes les copies qui seront rendues aux participants ce même jour.
Julien SOULIÉ
Auteur de la Dictée




